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Visages d'industrie
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"Je viens travailler avec plaisir"

Magalie est entrée chez Diamac il y a un an. Auparavant, elle était assistante administrative dans une radio. Sa formation : un brevet de technicien agricole. L’industrie ? « Je n’y connaissais rien, j’avais en tête l’usine, le travail à la chaîne ». Chez Diamac, elle est à la logistique : expédition, marquage, saisie de commandes. « Cela a totalement changé l’image que j’en avais. Ce n’est pas du tout du travail à la chaîne, ce n’est pas fatigant, j’aime bien, je viens travailler avec plaisir ». David, lui, est arrivé il y a 12 ans. Il a été embauché après son BTS microtechniques en alternance, dont il a effectué la partie pratique à Diamac. « Si je suis encore là aujourd’hui, c’est qu’il y a beaucoup plus de 50 % de côtés positifs ». Les premières années, il était à la production, quand même un passage obligé selon lui : « on ne peut pas sortir de l’école et avoir le savoir technique propre à l’entreprise sans passer par la production ». Aujourd’hui, il est technicien au bureau d’études : il conçoit des outils en fonction du cahier des charges des clients. « Sur les machines ou en bureau d’études, le travail aujourd’hui c’est 90 % d’informatique ».
Diamac, à Cléron, conçoit et fabrique des outils coupants depuis 1973. Sa clientèle vient de l’horlogerie, l’industrie médicale, l’automobile, l’aéronautique. « On fabrique des outils coupants en petites séries, très spécifiques, indique Myriam Marechal qui a repris l’entreprise familiale avec son frère Jean-Christophe Jarrot. C’est très technique, très précis, très haut de gamme, sur un marché de niche. Aujourd’hui, les jeunes veulent tous travailler en bureau d’études. Mais il faut bien, au départ, qu’ils passent par la production, qu’ils connaissent vraiment les procédés de fabrication surtout quand c’est très spécifique comme ici. Il y a des jeunes en école d’ingénieur qui n’ont jamais vu une machine-outil, c’est un peu aberrant ». A cet égard, elle voit l’apprentissage comme méthode idéale. Le lycée Jules Haag et le CFAI à Besançon sont les principales portes d’entrée dans son entreprise. « Avec l’apprentissage, tout le monde est gagnant. Les jeunes voient le monde du travail concrètement, se rendent compte que l’humain et le savoir-être comptent beaucoup. Et surtout, si ça se passe bien, ils ont un job en fin de formation ».
Sur une trentaine de salariés, l’entreprise compte actuellement 3 apprentis de Jules Haag et un stagiaire du lycée Xavier Marmier (Pontarlier). « Accueillir des jeunes est une politique de l’entreprise, ce sont nos salariés en devenir. Nous participons à la semaine de l’industrie dans cette dynamique d’accueil des jeunes. Il faut reconnaître que si les jeunes ne sont pas toujours attirés par nos métiers, s’il y a un déficit d’image dans l’industrie, c’est aussi un peu de notre faute. Mais l’orientation est un peu compliquée parce que l’Education nationale et l’entreprise se connaissent mal et parce que l’orientation vers les voies techniques est souvent considérée comme un échec. Pourtant, il y a du travail. Et du travail qui souvent consiste à concevoir et à fabriquer quelque chose, avec une réelle valeur ajoutée, et qui au final permet de proposer un produit qui servira à faciliter le quotidien de quelqu’un d’autre. C’est un aspect important, que je n’ai pas trouvé dans le tertiaire quand j’y travaillais ».
 

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