“Facilité d'accès, nombre élevé d'utilisateurs, ignorance des frontières, anonymat : le web est un terrain idéal pour les fraudeurs. Les arnaques sont plus fréquentes qu'on ne le croit. Exemple fréquent, l'escroquerie à la nigériane : on reçoit un mail de quelqu'un qui aurait une grosse somme d'argent à faire sortir de son pays. Il a besoin pour cela d'une aide extérieure qui serait récompensé d'un beau pourcentage sur la somme. Cette aide prend ensuite la forme de frais divers destinés à assurer un transfert qui n'a évidemment jamais lieu. Et ça marche. Les arnaques d'internet utilisent le même ressort que dans la réalité : la crédulité”. (n°180, février 2008).



“Une partie du public associe toujours fortement la culture hip-hop à celle de la banlieue. Mais ceux qui suivent de près n'y font plus référence. C'est une culture qui s'est répandue, même si elle revendique toujours cette origine des quartiers, accompagnée d'une forte connotation sociale et politique”. (Gilles Rondot, artiste, n°180).

“Dès le début du rap, on ne lui prédisait pas plus d'avenir qu'un âne mort. C'était à la fin des années 70. Trente ans plus tard, il est toujours là et bien vivant. Et à la base d'initiatives intelligentes, du moins en ce début 2008 en Franche-Comté : festival à Morteau, tremplin à Belfort, compilation CD “l'Index” à Besançon, festival Feu organisé par l'association Attila”. (n°180).

“Notre devise est d'apprendre à réussir. On attend d'un jeune qu'il saisisse la main qui lui est tendue. Les jeunes qui arrivent ici ont une vision très négative d'eux-mêmes. Notre rôle est de faire en sorte que le jeune change la perception qu'il a de lui-même. Ce qui est fondamental, c'est l'estime de soi. C'est à partir du moment où le jeune a de l'estime pour lui-même qu'il peut commencer à avancer. Quand ils arrivent ils sont tous en échec depuis un certain temps. A partir du moment où on peut apporter de l'aide à un jeune déscolarisé, sans emploi, il a sa place chez nous”. (Jean Savonnet, directeur du centre Défense e chance à Belfort, n°182, avril 2008)
 

Dirty Bomb Hack

“Je n'avais plus rien pour m'en sortir. Quand j'ai reçu un prospectus dans ma boîte aux lettres sur le centre 2e chance, j'ai sauté sur l'occasion. C'est peut-être le fait que c'est strict qui m'a donné envie d'y aller. Avec le centre, j'ai pu définir un projet professionnel. Tout ce que j'ai pu obtenir, je l'ai fait : CFG, AFPS, ASR, PCIE. Aujourd'hui je suis en formation à l'Afpa d'assistante de vie aux familles. Je sais que je trouverai du travail à ma sortie de formation”. (Myriam, pensionnaire du Centre défense 2e chance, n°182).

“Il y a maintenant une douzaine d'écoles de la deuxième chance en France, dont une à Belfort. Le but est d'aider les jeunes en difficulté à s'insérer professionnellement et à être autonomes dan tous les plans de la vie. A terme, il devrait y avoir une école de ce type par département” . (Gérard Peroz, directeur de l'Ecole Deuxième chance de Belfort, n°182).

“En Franche-Comté, près de 4 stagiaires sur 5 qui passent par l'association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) sont en situation d'insertion au bout de 6 mois (soit en CDI soit en CDD de plus de 6 mois)”. (n°183, mai 2008).

“Dans le bio, l'offre ne répond actuellement pas à la demande, en augmentation de 10 % par an en ce moment. En Franche-Comté, il faut importer pour y répondre, “ à 50 % en ce moment” selon Interbio”. (n°187, novembre 2008).

Candy Blast Mania hack gems & lives

“Flora 25 ans, mange bio depuis deux ans. “Pour ma santé, pour la nature, pour essayer d'aller contre la société de consommation” (n°187).

“Lons-le-Saunier est avec Lorient l'une des deux villes pionnières en France en matière de restauration scolaire bio. Les enfants des cantines lédoniennes ont aujourd'hui 20 % de bio dans leurs assiettes”. (n°187).

“Pour certains, l'adolescence est une période propice à des moments de souffrance où le besoin d'accompagnement et de suivi se fait sentir. Le concept de Maison de l'adolescent a vu le jour à cet effet. Celle de Besançon a ouvert en 2006”. (n°188, décembre 2008).

“Le côté commercial du manga a permis de conquérir le marché occidental. Aujourd'hui, il représente 45 % du chiffre d'affaires du secteur mondial de la BD. En 2006, le plus grand importateur de mangas était la France avec 13 millions d'exemplaires”. (n°188).

CETTE ANNEE LA!

L'assemblée générale mondiale d'Erasmus se tient pour la première fois en France, à Besançon. 500 jeunes de tous pays s'y retrouvent pendant 4 jours.
 

Hack Dirty Bomb

Le dispositif "permis pour tous" du Conseil général du Doubs donne une aide financière aux jeunes de 16 ans qui s'inscrivent en apprentissage accompagné de la conduite.

Création par l'Université de Franche-Comté de la plate-forme Synergie-entreprises pour favoriser l'insertion professionnelle des étudiants

Après 5 titres de champion de France, le boxeur bisontin Khedafi Djelkhir est médaille d'argent aux Jeux olympiques de Pékin.
Même médaille pour le nageur belfortain Amaury Leveaux, mais 2 fois : en 4x100 m nage libre et en 50 m nage libre

Alex Baupain, chanteur compositeur d'origine bisontine reçoit le César de la meilleure musique de film pour "les Chansons d'amour".

Entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics en France, ce qui comprend désormais les bars, restaurants, hôtels, etc.

Une crise financière mondiale comme la planète en a peu connu part des Etats-Unis. L’économie et l’emploi sont touchés de plein fouet


Source : TOPO n°200, Février 2010