Si l'on dit gendarme, des images viennent immédiatement à l'esprit : celles du gardien de la paix, du contrôle routier. Une réalité très partiale. Si la gendarmerie nationale regroupe 100 000 hommes et femmes, c'est aussi un panel de métiers très varié. C'est ce que confirme Olivier Falcoz, sous-officier basé au groupement de la gendarmerie départementale de la Haute-Saône, à Vesoul. «Ici, on se gère sur tout, on a des techniciens qui nous permettent de ne pas dépendre de l'extérieur». Des mécaniciens pour gérer le parc motorisé, mais aussi du personnel administratif (ressources humaines, gestion, comptabilité...), des spécialistes de la gestion immobilière. Selon les lieux, on trouvera aussi des informaticiens, des cuisiniers, des infirmiers ou encore des imprimeurs.
Même dans la mission de base du maintien et du rétablissement de l'ordre, les spécialités sont vastes : police judiciaire, pilotes d'hélicoptère, plongeurs, spécialistes montagne, cavalier, musicien, etc. «Ces différentes missions peuvent permettre à certains d'être en phase avec une passion. Il y a beaucoup de possibilités. Lors de ma formation, j'avais découvert le métier de maître de chien et pendant un moment cela m'avait intéressé. Finalement je ne l'ai pas fait, mais il y a vraiment un panel important». Les unités elles-mêmes sont variées : gendarmerie départementale mais aussi gendarmeries mobile, maritime, de l'air, unités d'outre-mer, ambassades à l'étranger, etc. «Quand j'étais dans la gendarmerie mobile, j'ai découvert la Nouvelle-Calédonie ou la Réunion, ce que je n'aurais peut-être pas fait dans le civil».
Le point commun, c'est la formation militaire de base obligatoire et quelques conditions sine qua non. Parmi les principales : être de nationalité française, jouir de ses droits civiques, être en bonne condition physique. Il existe également des conditions d'âge et de taille différentes selon les catégories, au nombre de 6 (officier, sous-officier, aspirant, gendarme adjoint volontaire, corps de soutien, réserviste). Ce sont évidemment, pour la plupart, des métiers à risque, mais non sans quelques avantages type sécurité de l'emploi, possibilité d'évolution, logement de fonction et, on le sait moins, 9 semaines de permission. Avec un recrutement permanent, plus ou moins important selon les années. « En ce moment, c'est environ 1000 postes de sous-officiers et 3000 de volontaires, qui signent des contrats d'une durée minimale d'un an, renouvelables dans la limite de 5 années de volontariat » explique-t-on au Centre d'information et de recrutement de Franche-Comté.
Infos complémentaires : Centre d'information et de recrutement Franche-Comté, 17 avenue Elisée-Cusenier, 25000 Besançon (0820 220 221)
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